- 24/03/2020
- Entreprise
« Personne ne sera licencié, je renoncerai à mon salaire si nécessaire »
Mars 2020 – L'économie mondiale est au bord de l'effondrement à cause de la pandémie de coronavirus et l'avenir est plus incertain que jamais. Le spécialiste allemand des huiles et additifs LIQUI MOLY est conscient de la situation et prend clairement position. « Personne ne sera licencié. S'il le faut, je renoncerai à mon propre salaire », a promis le directeur général Ernst Prost à son personnel.
Au début de la semaine, Ernst Prost a surpris les employés de LIQUI MOLY en leur versant une prime de 1 000 euros. « En guise de motivation et comme symbole de sécurité, car elle faiblit rapidement en temps de crise. »
Il s'agit maintenant d'une garantie de travail : « La peur et l'inquiétude sont difficiles à vivre ou peuvent même mener aux échecs. C'est pourquoi je leur ai promis qu'il ne subiraient pas de pertes financières. Personne ne sera licencié ! » C'est valable pour tous les employés – aussi bien en Allemagne que dans nos filiales en Espagne et au Portugal, en Italie, en France, en Afrique du Sud et aux États-Unis. À cela s'ajoutent les employés au Danemark, en Grande-Bretagne, en Belgique et aux Pays-Bas, en Thaïlande, en Chine, au Japon et en Inde. « Nos activités s'exercent au niveau mondial, mais notre responsabilité aussi. Où qu'ils se trouvent, nos collègues doivent pouvoir nourrir leur famille. »
Pour le directeur général, la priorité absolue est de protéger la santé de ses employés et de leurs familles. « D'autre part, nous allons essayer de poursuivre nos activités le plus longtemps possible. Un exercice d'équilibre épuisant, mais nécessaire », reconnaît Ernst Prost. Ces mesures nécessitent le bon fonctionnement des chaînes d'approvisionnement, tant au niveau des achats que des ventes. « Tant que la logistique sera assurée, nous poursuivrons notre production. »
De plus, le directeur général met un point d'honneur à continuer à payer les salaires et les traitements dans leur intégralité et dans les délais. Surtout à l'heure actuelle, malgré la baisse drastique des commandes et des recettes en raison des mesures de protection contre le coronavirus. Pour l'année en cours, LIQUI doit générer une masse salariale totale d'environ 57 millions d'euros, cotisations de sécurité sociale comprises. « Ce sont les tâches auxquelles nous sommes confrontés en permanence depuis plusieurs jours », déclare Ernst Prost. En cas de besoin, il serait prêt à aller plus loin : « Si la situation l'exige, je renoncerai à mon salaire. Tout le monde fait des sacrifices et le capitaine doit montrer l'exemple pour que l'équipage puisse lui faire confiance. »
Le directeur général assume sa responsabilité non seulement envers ses employés, mais aussi envers ses clients dans le monde entier. « Là où nous pouvons apporter de l'aide, nous le ferons. J'ai déjà reçu des appels à l'aide qui m'étaient adressés personnellement, par exemple depuis le Mexique. Ce pays est non seulement victime du nouveau virus, mais l'inflation et la violence y affectent également la vie des gens. » Il faut faire tout ce qui est humainement possible pour fournir à nos partenaires les marchandises qui constituent la base des activités des clients. Ernst Prost considère que la situation à l'étranger est plus préoccupante qu'en Allemagne, car la puissance économique et les programmes d'aide publique dans la plupart des pays ne sont pas comparables à ceux de l'Allemagne. L'Italie vit par exemple des conditions apocalyptiques. Certains pays déjà affaiblis sont au tapis. Nous tiendrons bon aussi longtemps que possible. »